Accueil > La ville > Le roi Jacques II Stuart |
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Accueil > La ville > Les entrailles de Jacques II à Saint-Germain-en-Laye |
Au début du XIXe siècle, celles-ci avaient disparu et on était dans l’incapacité de dire où elles pouvaient se trouver. Lorsque l’église de Saint-Germain fut refaite, entre 1766 et 1827, on découvrit dans l’emplacement du nouveau clocher, le 12 juillet 1824, trois boites en plomb, dont l’une portait une inscription gravée sur une plaque d’étain : « Ici est une portion de la chair et des parties nobles du Corps du Très-haut, Très-puissant, Très-excellent Prince Jacques, second du nom, Roi de Grande-Bretagne ». On notera que la notion « parties nobles » est inadaptée, dans la mesure où dans le langage physiologique du XVIIIe siècle, les parties nobles désignaient le cœur et le cerveau (les organes vitaux), alors que l’on sait avec certitude que ces deux organes ne se trouvèrent jamais à Saint-germain. En outre, cette dénomination désuète fit jaser par la suite, allant même jusqu’à aborder, par ignorance, l’existence d’un « tombeau des testicules » de Jacques II ! Les deux autres boites renfermaient les restes de la Reine Marie-Béatrice de Modène et de sa fille, la princesse Louise-Marie. Ces trois coffres furent placés provisoirement dans la « chapelle basse » de l’église, puis sur ordre de George IV, représenté en France par son ambassadeur, les boites furent placées dans un cercueil porté provisoirement en grande cérémonie le 22 septembre 1824 sur l’autel de l’ancienne église. L’évêque d’Edimbourg célébra l’office. En 1828, ces dépouilles furent transférées dans la première chapelle, à droite de la nouvelle église, aménagée au frais de George IV. Le curé Collignon rédigea l’épitaphe latine du mausolée qui fut commandé aux architectes Malpièce et Montier. Ce monument construit dans un style antique fut achevé en prévision de la visite de la Reine Victoria en août 1855. C’est celui qui est visible aujourd’hui. « qu’ici repose le roi Jacques II » Les entrailles de Jacques II à Saint-Germain-en-Laye. les restes royaux furent profanés sous la Révolution : voilà ce que l’on trouve dans le Jacques Hillairet le concernant : « Il avait été si bien embaumé qu’il était intact lorsque, sous la Révolution, on le sortit de son cercueil pour récupérer le plomb de celui-ci. En 1793, on payait un sou pour défiler devant son corps qui, finalement, fut transporté en 1813 à l’église de Saint-Germain-en-Laye ». Au début du XIXe siècle, celles-ci avaient disparu et on était dans l’incapacité de dire où elles pouvaient se trouver. Lorsque l’église de Saint-Germain fut refaite, entre 1766 et 1827, on découvrit dans l’emplacement du nouveau clocher, le 12 juillet 1824, trois boites en plomb, dont l’une portait une inscription gravée sur une plaque d’étain : « Ici est une portion de la chair et des parties nobles du Corps du Très-haut, Très-puissant, Très-excellent Prince Jacques, second du nom, Roi de Grande-Bretagne ». On notera que les parties nobles désignaient le cœur et le cerveau (les organes vitaux), alors que l’on sait avec certitude que ces deux organes ne se trouvèrent jamais à Saint-germain. En outre, cette dénomination désuète fit jaser par la suite, allant même jusqu’à aborder, par ignorance, l’existence d’un « tombeau des testicules » de Jacques II ! Les deux autres boites renfermaient les restes de la Reine Marie-Béatrice de Modène et de sa fille, la princesse Louise-Marie. Ces trois coffres furent placés provisoirement dans la « chapelle basse » de l’église, puis sur ordre de George IV, représenté en France par son ambassadeur, les boites furent placées dans un cercueil porté provisoirement en grande cérémonie le 22 septembre 1824 sur l’autel de l’ancienne église. L’évêque d’Edimbourg célébra l’office. En 1828, ces dépouilles furent transférées dans la première chapelle, à droite de la nouvelle église, aménagée au frais de George IV. Le curé Collignon rédigea l’épitaphe latine du mausolée qui fut commandé aux architectes Malpièce et Montier. Ce monument construit dans un style antique fut achevé en prévision de la visite de la Reine Victoria en août 1855. C’est celui qui est visible aujourd’hui.
texte:http://www.landrucimetieres.fr
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Accueil > La ville > Visite de la Reine Victoria à Saint-Germain-en-Laye, avec Napoléon III le 25 août 1855 |
Napoléon III et l’impératrice Eugénie séjournèrent pour la première fois en Angleterre du 16 au 22 avril 1855. Ils furent reçus au château de Windsor et, le 18 avril, la reine Victoria décora l’empereur de l’ordre de la Jarretière. Cette première rencontre des souverains français et britanniques fut un réel succès diplomatique, et très vite s’imposa l’idée d’une visite officielle de la reine d’Angleterre en France. La tenue de l’Exposition universelle à Paris en 1855 pouvait en être l’occasion privilégiée et, le 18 août, l’empereur Napoléon III accueillait la reine Victoria et le prince Albert de Saxe-Cobourg à Boulogne-sur-Mer, événement immortalisé sur la toile par le peintre Louis Armand. Le couple britannique fut reçu au palais de Saint-Cloud. L’impératrice Eugénie avait personnellement veillé à l’aménagement des appartements royaux, où tout devait rappeler à la reine sa résidence de Windsor, comme en témoignent les aquarelles de Jean-Baptiste-Fortuné de Fournier (1798-1864) ou de Jean-Baptiste Van Moer (1819-1884). visite du Salon des beaux-arts et de l’Exposition universelle, du château de Versailles, du Louvre, du palais des Tuileries, du château de Saint-Germain-en-Laye ; la Reine Victoria demande à faire un pèlerinage sur la tombe de Jacques II. Cet événement fait sortir de l'oubli le château de Saint-Germain-en-Laye : Napoléon III, passionné d'archéologie gauloise, décide d'y créer un musée gallo-romain. Le Musée des Antiquités Nationales sera inauguré le 12 mai 1867. réception et banquet à l’hôtel de ville de Paris ; soirée à l’Opéra ; fête nocturne, souper et bal à Versailles… La reine Victoria souhaita même s’incliner devant le tombeau de Napoléon Ier aux Invalides. Le 27 août 1855, la souveraine quitta la France enthousiasmée de l’accueil chaleureux qu’elle y avait reçu, séduite par la forte personnalité de Napoléon III et conquise par les attentions amicales de l’impératrice Eugénie.
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Maillol donnant la dernière main au Monument à Debussy avant son inauguration à Saint-Germain-en-Laye, 1933 |
Aristide Maillol, né Aristide Joseph Bonaventure Maillol le 8 décembre 1861 à Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales), où il est mort le 27 septembre 1944, est un peintre, graveur etsculpteur français. Considéré comme l'un des plus grands sculpteurs du xxe siècle, il fut un des créateurs de la sculpture moderne en établissant la rupture avec le signifié, ce qui ouvrit la porte de l'abstraction. |
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Jehan Alain à Saint-germain-en-Laye
Jehan est l'orthographe ancienne du prénom Jean.
La lettre h ne doit pas être prononcée : on dit tout simplement Jean.
Jehan-Ariste Alain est né le 3 février 1911 à Saint-Germain-en-Laye, près de Paris, dans une famille de musiciens.
Fils d'Albert Alain, organiste et compositeur, et de Magdeleine Alain, née Alberty.
Etudes classiques au Collège de Saint-Germain-en-Laye, puis à Saint-Jean de Béthune, à Versailles.
Son père, Albert Alain (1880-1971), élève de Guilmant et de Vierne, fut organiste et compositeur de musique religieuse. Son frère Olivier et ses deux soeurs, Marie-Odile et Marie-Claire, devinrent également musiciens et organistes.
Dès l'âge de treize ans, Jehan Alain suppléa son père aux claviers du grand-orgue dans sa ville natale
http://www.jehanalain.com/
Au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il fut l'élève d'André Bloch, de Georges Caussade, de Paul Dukas, de Roger Ducasse et de Marcel Dupré. Il obtint les premiers prix d'harmonie, de contrepoint et fugue, et d'orgue et improvisation.
Sa Suite pour orgue fut couronnée d'un premier prix de composition au concours des Amis de l'Orgue en 1936. La même année, il fut nommé organiste-titulaire à l'église Saint-Nicolas de Maisons-Laffitte.
Tout au long de sa courte vie, il ne cessa de composer pour le piano, l'orgue, la musique de chambre, les voix (solistes et choeurs) et l'orchestre. Son catalogue comporte plus de 140 oeuvres. Ses Litanies sont au répertoire des organistes du monde entier.
Mobilisé dans l'armée dès 1939, il trouva la mort en pleine maturité créatrice le 20 juin 1940, au cours d'une mission de défense de Saumur. Il avait vingt-neuf ans.
Mobilisé en septembre 1939 au régiment du 8ème Cuirassiers et tué au cours d'une mission pendant la bataille de Saumur le 20 juin 1940.
Jehan Alain est né dans une famille de musiciens. Son père Albert est l’organiste de l’église paroissiale de Saint-Germain en Laye. Il joue régulièrement à la chapelle royale de Versailles, dont l’orgue de Clicquot n’est hélas plus qu’un lointain souvenir. Albert Alain était plus qu’un musicien estimable. Il a laissé des motets d’une facture admirable, montrant une grande culture musicale. Il possédait dans sa bibliothèque beaucoup de musique ancienne, et s’était construit un véritable instrument à tuyaux, assez curieux et fascinant.
L’orgue d’Albert Alain était en fait le « cinquième enfant » d’une famille qui en comptait déjà quatre ! Jehan Alain, l’aîné, était né en 1911, suivait Marie-Odile, née en 1914, et décédée tragiquement en 1937 d’un accident de montagne, Olivier, né en 1918, puis enfin Marie-Claire, « First lady of the organ », née en 1926, affectueusement surnommée poucette ! Chaque enfant était musicien. Olivier Alain, par exemple, compositeur, organiste et musicologue laisse une œuvre assez fournie et de très haute qualité.
La première œuvre d’orgue de Jehan Alain est née d’une circonstance particulière : l’orgue de la famille avait deux notes coincées, do # et ré #. Cet incident donna au jeune musicien de dix-huit ans l’idée de composer une courte pièce, dont l’harmonie d’une poésie irisée comprend ces deux sons tenus.
Grâce à l’association Jehan Alain, cet instrument, qui présente des particularités sonores et techniques uniques, a pu être magnifiquement restauré par la Manufacture d’Orgues de Saint-Martin (NE). Avec ses 4 claviers, 43 jeux et 2395 tuyaux, il est installé dans les combles de la Maison de la Dîme à Romainmôtier, l’un des bâtiments de l’ancienne enceinte conventuelle, où il est maintenant utilisé pour des concerts, des cours, séminaires et pour l’étude de ceux qui désirent approfondir l’œuvre de Jehan Alain, qui a été largement inspiré par cet instrument. Il est classé Monument Historique.
http://www.jehanalain.ch/
Construit entre 1910 et 1971 dans un pavillon de la banlieue parisienne par Albert Alain, cet instrument étonnant a été transféré en 1991, après 20 ans de démarches pour le sauvegarder, dans la Grange de la Dîme à Romainmôtier.
Grâce à l’action de l’Association Jehan Alain, du nom du fils décédé d’Albert et compositeur génial, cet orgue a pu ainsi être restauré, avec même un son plus beau qu’avant selon Marie-Claire Alain, sœur de Jehan et également organiste de renom.
une lettre de Marie-Claire à Guy Bovet, datée du 10 décembre. Cette lettre disait :
« Hier, visite au Musée du Prieuré de St Germain et à la famille Maurice Denis, grands amis d’Albert Alain. L’harmonium d’Albert Alain se trouve toujours à la chapelle du Prieuré. A.A. l’avait donné à son ami M. Denis. La famille Denis le donnerait volontiers pour le sauver… »
Il s’agissait d’un gros harmonium de marque alors inconnue, qu’Albert Alain avait, selon cette lettre, donné à Maurice Denis, ou bien, selon d’autres témoignages, simplement entreposé dans la chapelle du Prieuré du peintre Maurice Denis (mort en 1943), un ami très proche, à Saint-Germain-en-Laye. Une des filles du peintre, Bernadette, était élève d’Albert Alain et jouait l’instrument pour les services qui avaient lieu dans la chapelle. Après la mort de Maurice Denis, le Prieuré fut transformé en musée et l’harmonium fut mis à la réserve (mais la lettre de MCA certifie qu’en 1992, l’instrument était encore à la chapelle : il y a donc de petits flottements dans les souvenirs, à moins que l’instrument n’ait été débarrassé entre 1992 et 2000). Le conservateur du musée avait plusieurs fois prié la famille Alain de le reprendre, et en juin 2000, la chose devenait urgente.
Le 12 juin, Marie-Claire Alain se rendit au musée pour revoir l’harmonium. A peine rentrée, elle nous envoyait une télécopie enthousiaste :
« Je viens de visiter l’harmonium Alain du Prieuré de Maurice Denis. Je suis sidérée : c’est grandiose. Evidemment, il est plein de poussière et de cornements. Mais il a une allure incroyable et encore un son audible. (…) Le meuble est très beau…très fin XIXème… »
(Photo de l’instrument à trois claviers, publiée dans la thèse d’Aurélie Gommier-Decourt, aimablement communiquée par l’auteur. Archives de l’AJA, Romainmôtier)
Lorsqu’il fut arrivé, l’Association se mit à la recherche d’une personne pour expertiser l’instrument. Il n’y avait en effet aucune indication de constructeur. D’autre part, les souvenirs de la famille et les constatations faites sur place ne concordaient pas : Marisa Bovet, qui est dotée d’une extraordinaire mémoire visuelle, était certaine d’avoir déjà vu cet instrument quelque part. Après quelques recherches, nous retrouvâmes une photo : elle se trouve à la page 74 de la thèse d’Aurélie Gommier-Decourt, fille de Marie-Claire Alain, sur son grand-père Albert
Ce document montre Albert Alain jeune, assis aux claviers d’un instrument à trois claviers et pédale ; la légende indique qu’il s’agit d’un « orgue médiophone ». Au sujet de cet instrument, Aurélie Gommier-Decourt écrit :
« En 1898, il [Albert Alain] acheta un « orgue médiophone, No 4, de six jeux ½, 21 registres, mod. G, chêne ciré », d’un prix de 950 francs, à la « Manufacture d’orgues des Andelys, Dumont et Lelièvre, spécialisée dans l’accompagnateur mécanique (système harmoniphrase), l’orgue médiophone, le choriphone-contrebasse, le claviphone ». Il fit ajouter à sa commande un clavier cinq octaves transpositeur en ivoire, dotant d’emblée l’instrument de trois claviers. »
1772 : La construction de la Route de Quarante Sous marque d’une pierre blanche l’histoire de l’automobile. Elle reliera Saint-Germain-en-Laye et Mantes-la-Jolie et deviendra au cours du XXe siècle une route emblématique, synonyme de vacances et de loisirs.
La route de quarante sous est le surnom donné autrefois à une portion de la route nationale 13, aujourd'hui déclassée en route départementale, dans sa traversée des Yvelines (France) entre Saint-Germain-en-Laye et Mantes-la-Jolie. L'origine de ce surnom serait due aux salaires des ouvriers, construisant cette route, payés 40 sous
Une brochure de l'HISCREA identifie quelques origines possibles pour le nom usuel donné à la route. Le registre des délibérations de la mairie de Saint-Germain-en-Laye le cite en 1835 :
En 1835, il est fait mention pour la première fois de ce nom « Route de Quarante-Sous », dans le registre des délibérations de la Mairie de Saint-Germain. La signification de ce nom « Quarante-Sous » est souvent rapporté comme venant du prix de la journée des ouvriers des Ateliers nationaux, qui l’on aménagé en 1848, pourtant ce nom préexistait. D’autres interprétations sont possibles, se pourrait être le montant d’un impot local pour la construire ou d'un péage pour l'utiliser.
Elle existe encore aujourd’hui, bien que supplantée depuis longtemps par l’autoroute A13, axe routier majeur vers la Normandie.
Les travaux de construction de la route ont commencé en 1772 et sont achevés une vingtaine d'années plus tard pendant la Révolution.
Administrativement, cette voie prit sous la Révolution le nom de « route départementale de 4e classe n° 19 ». Elle devint successivement « route royale de 3e classe n° 19 » sous la Restauration, puis « route nationale n° 190 » sous le IIe République (1848), puis « route impériale n° 190 » sous le Second Empire et reprit son nom de « route nationale n° 190 » sous la IIIe République.
En 1951, elle devint « route nationale 13 » échangeant son numéro avec celui de l'itinéraire de rive droite via Meulan. Enfin en 1976, elle est partiellement déclassée en « route départementale n° 113 » entre l'échangeur autoroutier d'Orgeval et Mantes-la-Jolie.