Marché Place du Marché Neuf Saint-Germain-en-Laye | | Mardi et vendredi de 8h30 à 13h Dimanche de 8h30 à 13h30 L’actuel Marché neuf s’installa à cet endroit dès 1776 à la place du cimetière déplacé vers l’ouest (ancien cimetière). La halle aux blés et farines, construite vers 1776 est remplacée par La Poste en 1911. | Le marché | la halle aux blés et farines, construite en 1770 et remplacée | Halle et marchés Le marché | Vers la fin du seizième siècle, la Halle aux grains et farines se tenait les lundi et jeudi de chaque semaine , au coin de la rue au Pain et de la route de Poissy. Par lettres-patentes du 16 mai 1673, le roi fit don à Perette Dufour, sa nourrice , d'une place remplie d'immondices, entre le cimetière et le marché , pour y construire une halle , des boutiques, des échoppes, etc., pour les marchands ambulans. | Mais les épiciers, les drapiers et les merciers ayant remontré qu'elle leur porterait un notable préjudice, en ce que les marchands forains ne payant qu'un léger droit de placement, sans être chargés du loyer d'une boutique, établiraient une concurrence ruineuse pour les commerçans de Saint-Germain , le roi, par arrêt du conseil du 5 janvier 1681, révoqua sa libéralité et fit don de la place à la ville , pour y construire une halle , à la condition que les habitans rembourseraient au sieur Basire, garçon de sa chambre , la somme de huit mille cinq cents livres , payée par lui à Perette Dufour, qui lui avait fait cession de ses droits. Le même arrêt ordonna qu'elle serait destinée à la vente des grains et farines , Le réservoir et le marché | avec l'obligation d'en verser les produits dans la caisse de l'hôpital de Saint-Germain. L'intérêt public exigeait que l'exécution de ce projet ne souffrît aucun délai. Cependant soixante-quatorze ans s'écoulèrent avant que la ville ne s'en occupât ; | Le réservoir et le marché | Le réservoir et le marché | Le réservoir et le marché | ce qui détermina le roi à publier, le 8 juin 1755, des lettres-patentes, enregistrées le 7 mai 1761, par lesquelles il permit à l'hospice de faire élever la halle à ses frais. Les ressources manquant pour arriver à ce but , les administrateurs furent autorisés , par lettres-patentes du 7 juillet 1763, Poissy. Elle est ouverte les lundi et les jeudi de chaque semaine. enregistrées par arrêt du parlement du 10 mars 1770, à emprunter jusqu'à la concurrence de soixante-dix mille livres. Avec cette somme on la fit bâtir , et dès qu'elle fut achevée , on y transporta les grains et les farines qui se vendaient sous un auvent adossé aux bâtimens construits entre la rue de Pologne et celle de Le réservoir et le marché | Il s'y vend annuellement: - 12à13oo sacs de farine.
- 36,687 hectolitres de froment.
- 4,1 55 hectolitres de seigle.
- 2,574 hectolitres d'orge.
- 26,292 hectolitres d'avoine.
- 2,400 hectolitres de légumes secs.
| Le réservoir et le marché Le réservoir et la halle aux blés et farines | La ville perçoit des droits de place qui sont affermés sept mille cinquante francs par an. La halle est placée entre la rue de Pologne , la rue de Poissy, le Vieux-Marché et le Marché-Neuf, sur lequel elle a son entrée principale. Elle forme un carré long un peu rétréci du côté de l'entrée . La façade est simple et décorée d'un petit avant-corps couronné d'un fronton. Le rez-de-chaussée est éclairé par de grandes arcades , et le premier étage par de petites croisées dites metzalines. Les deux portes latérales du rez-de-chaussée sont divisées par des poteaux qui supportent le premier étage , auquel on arrive par un escalier à double rampe. | la halle aux blés et farines La Poste | Ce bâtiment est construit sans prétention. Le Marché aux fruits, légumes et œufs , créé en 1682, par avis seulement , et maintenu par lettres-patentes du 8 juin 1755 , se tenait autrefois sur la place du Vieux-Marché et dans les rues adjacentes. En 1776, quand on eut transporté le cimetière , on renouvela , exhaussa et pava le sol qu'il occupait, et ce nouvel emplacement reçut le nom de Marché- Neuf. Il est fermé du côté de la rue de Poissy par une grille placée sur un mur de terrasse ; le sol , plus élevé que celui de la rue , est terminé , sur la face parallèle à la halle au blé , par un vaste bâtiment , au bas duquel se trouve un portique beaucoup trop étroit. Au bout de ce portique, et sur la rue de Poissy, | La Poste La Place à arcades | s'élève un arrangement prétentieux de colonnes hors de toute proportion. Pour la commodité des marchands on a construit des barraques de mauvais goût, qui disparaîtront sans doute quand l'administration aura le moyen de faire des constructions plus régulières, et plus en harmonie avec la beauté de la place et des bâtimens à arcades qui y font face , car il est à désirer qu'une ville comme Saint-Germain ait un marché où les acheteurs et les vendeurs trouvent un abri dans les mauvais temps. La dépense d'un tel établissement serait bientôt rentrée par le revenu qu'on tirerait des loyers des places , et cette opération , en embellissant la ville, assurerait pour l'avenir une ressource de plus. Quoique par suite de la construction de ce marché les étalages des marchandes de poisson dussent disparaître de l'ancien , où ils gênent la circulation et obstruent la voie publique, ils n'y sont pas moins encore , malgré les réglements qui ordonnent de les tenir ailleurs. Des considérations particulières, prises dans l'intérêt des marchands en boutique de ce quartier, ont toujours été la cause du maintien de cet ordre de choses. L'administration municipale se décidera sans doute un jour à les faire disparaître. | © sGc |