1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 00:49
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Hôtel de Noailles
10, 11 Rue d'Alsace
Saint-Germain-en-Laye

Hôtel de Noailles 10, 11 Rue d'Alsace Saint-Germain-en-Laye

Portrait par Hyacinthe Rigaud - Grenoble, musée des Beaux-arts

Anne-Jules de Noailles

 

Image illustrative de l'article Jules Hardouin-Mansart

Jules

Hardouin-Mansart

 

 

Louis de Noailles (1713-1793), maréchal de France, École française, XVIIIe siècle, Château de Versailles

Louis de Noailles

 

Description de cette image, également commentée ci-après

Hubert Robert


 

L’hôtel de Noailles fut construit de 1679 à 1681

pour le compte d'Anne-Jules de Noailles,

maréchal de France, gouverneur de Saint-Germain, 

par l’architecte Jules Hardouin-Mansart.

Il lui est donné d'accueillir successivement Louis XIV, Louis XV,

Louis XVI puis Mozart, qui y séjourne en 1798.

Les jardins, initialement décorés à la Française,

ainsi que le parc sont étendus jusqu'à 40 hectares vers 1780,

avant d'être redessinés en « jardins anglais ».

 

En 1751, Louis de Noailles acquit l’hôtel d’Aumont voisin

et le fit détruire pour agrandir son domaine.

L’entrée de l’hôtel fut alors modifiée et installée sur la place

(actuellement place Edouard Detaille)

et des écuries furent construites à droite de l’entrée.

Hubert Robert redessine le parc

et redécore la galerie basse sur l’aile nord de l’hôtel.

Une grande partie de la propriété fut vendue comme bien national

et échut en 1803 à Monsieur Bezuchet,

ancien bonnetier (fabricant et vendeur de vêtements de tissus en maille)

dont les héritiers lotirent la propriété en 1933.

Cependant, l’État conserva les écuries

qui firent par la suite partie du domaine royal.

En 1836, l’état de dégradation de l’édifice est avancé et le corps central

est éventré par l’ouverture d’une rue passant par le salon central.

Les 10 et 11, rue d’Alsace, sont respectivement les anciens appartements

de « monsieur » et « madame ».

Le pavillon sud (au 11), acheté sous le Second Empire par Monsieur Carel,

subit plusieurs travaux d’agrandissement : prolongation de deux travées,

construction d’une aile donnant sur la cour, construction d’un escalier…

L’ensemble fut à nouveau restauré en 1902 à l’initiative de Pierre Albert Beaufeu.

La maison du 31, place Edouard Detaille fut à l’origine

construite pour loger le portier de l’hôtel de Noailles

lors de l’extension de son domaine en 1766.

Elle a appartenu par la suite à la famille du peintre Edouard Detaille.

La maison du 18, rue de Noailles se trouve

à l’emplacement des communs de l’hôtel

divisés en lots à la Révolution et en 1835,

Mme de Goujon de Thuisy acquit cette propriété

et l’agrandit en 1843 d’une partie de la maison voisine ce qui donna à l’ensemble,

sa configuration actuelle.

 

Hôtel de Noailles 10, 11 Rue d'Alsace Saint-Germain-en-Laye Hôtel de Noailles 10, 11 Rue d'Alsace Saint-Germain-en-Laye

Hôtel de Noailles 10, 11 Rue d'Alsace Saint-Germain-en-Laye

Hôtel de Noailles 10, 11 Rue d'Alsace Saint-Germain-en-Laye Hôtel de Noailles 10, 11 Rue d'Alsace Saint-Germain-en-Laye

© sGc

 

Hôtel de Noailles 10, 11 Rue d'Alsace Saint-Germain-en-Laye

 

Accueil du public de 15h30 à 19h,
du mercredi au dimanche, du 11 juillet au 25 août ;
et les vendredis, samedis, dimanches
du 2 au 16 septembre.
Tarif :
Entrée et visite extérieure:
1€/personne.
Visite guidée des salons et visites thématiques :
5 €/personne
(inscription préalable recommandée par mail)
coteduchesse@gmail.com
06 40 28 34 19

 

 

 

 

Carte de la forêt de St. Germain en Laye divisée en ses 23 triages, contenant 8416 arpens 43 perches y compris les nouvelles plantations. Dédiée à Monseigneur le Duc de Noailles, Pair de France, Chevalier des Ordres du Roy, Lieutenant général de ses armées, Capitaine de la Première Compagnie des Gardes du Corps, Gouverneur du Roussillon, Capitaine des Chasses de la Capitainerie Royale de St. Germain en Laye, par ses très humbles et très obeissants serviteurs J. J. Pasquier, Louis Denis
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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 22:46
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Hôtel de la feuillade

24 rue du Vieil Abreuvoir

Saint-Germain-en-Laye

Hotel-de-la-feuillade-24-rue-du-Vieil-Abreuvoir-0329iuhiojn.jpg


Hotel-de-la-feuillade-24-rue-du-Vieil-Abreuvoir 0329

 

François III d'Aubusson, comte puis duc de La Feuillade (1631-1691)

François III d'Aubusson,
comte puis
duc de La Feuillade
(1631-1691)


Louis d'Aubusson, duc de La Feuillade

Louis d'Aubusson,
duc de La Feuillade

il a appartenu à François III d'Aubusson,

comte puis duc de La Feuillade (1631-1691)

Il était si fier et vaniteux que Louis XIV disait en plaisantant

"Pourvu que La Feuillade m’accorde d’être

aussi bon gentilhomme que lui, c’est tout ce que je demande".

 

Il n’en demeurait pas moins un grand admirateur du roi-Soleil

dont il fit dresser la statue place des Victoires à Paris.

L’hôtel devint ensuite la propriété de son fils

Louis d’Aubusson, duc de La Feuillade (1673-1725)

 

En 1699 Jean Bertrand de Masgontier,

écuyer-garçon ordinaire de la chambre du roi en devint propriétaire,

il acheta en 1708 un petite maison contiguë

et fit réédifier ensuite les deux façades en les réunifiant.

 

Les deux maisons restent néanmoins distinctes

comme le prouve un texte de 1753

décrivant une petite et une grande maison.

Le cadastre napoléonien comporte deux parcelles distinctes ;

l'ensemble a été transformé au 19e siècle.

 

Au début du 20e siècle la maison à appartenu à un antiquaire,

M.Texier qui a acheté la grille placée à l'entrée du jardin

au collectionneur Beaufeu de l'hôtel de Noailles.

 

Hôtel de la feuillade 24 rue du Vieil Abreuvoir Saint-Germain-en-Laye

Hôtel de la feuillade 24 rue du Vieil Abreuvoir Saint-Germain-en-Laye

Hôtel de la feuillade 24 rue du Vieil Abreuvoir Saint-Germain-en-Laye

© sGc

 

 

 

 


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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 22:50
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Hôtel de VILLAYER

31 rue des Ursulines

Saint-Germain-en-Laye

hôtel de VILLAYER 31 rue des Ursulines Saint-Germain-en-Layehôtel de VILLAYER 31 rue des Ursulines Saint-Germain-en-Laye

hôtel de VILLAYER 31 rue des Ursulines Saint-Germain-en-Laye

L'escalier


Un hôtel est figuré à cet emplacement sur le plan de Caron.

Il doit son nom à Jean-Jacques de RENOUARD (1607 / 1691),

chevalier, comte de VILLAYER,

Seigneur de MATIGNON et de La BROUSSE, 

membre de l'Académie française Élu en 1659 au fauteuil 27,

chevalier de Villayer, conseiller du roi et maître des requêtes ;

l'immeuble actuel est postérieur au cadastre napoléonien ;

surélevé partiellement.

 Targette de porte hôtel de VILLAYER 31 rue des Ursulines Saint-Germain-en-Laye
Targette de porte 
Heurtoir Hôtel de VILLAYER 31 rue des Ursulines Saint-Germain-en-Laye
Heurtoir

Jean-Jacques de RENOUARD 

L’inventeur de la boîte aux lettres

et du timbre

 

La petite poste sous Louis XIV

 

Aussi surprenant que cela peut l'être, le transport du courrier se faisait seulement d'une ville à l'autre,

aucun service n'était développé à l'intérieur des villes, le courrier arrivant n'était pas directement distribué

au destinataire. Celui-ci n'était même pas prévenu de l'arrivée d'une lettre,

il devait passer au bureau pour retirer la lettre.

Les petites villes sans bureau doivent envoyer des messagers privés une à deux fois par semaine

dans les grandes villes dont elles dépendent pour récupérer le courrier.

Jean-Jacques Renouard de Villayer , doyen des conseillers d'Etat

trouva aberrant que les Parisiens ne puissent pas correspondre entre eux. 

Jean-Jacques Renouard de Villayer obtient donc en 1653, l'autorisation par l'ordonnance du 17 juin

de Louis XIV, de créer un service de distributeurs de courrier des bureaux de poste

directement aux destinataires, les "facteurs" étaient donc nés ainsi que la petite poste!

Il inventa la boite aux lettres qui fit installer dans les principales rues de Paris,

c'est boites étaient vidées par les "facteurs" trois fois par jour, à six, onze et treize heures.

Autre petite révolution, le port des lettres de un sol devait être acquitté

à l'aide d'un billet de port payé par l'expéditeur et non le destinataire

comme de coutume à l'époque. Ce billet était vendu au palais de justice

et devait accompagner le courrier, un second billet joint devait permettre

de recevoir une réponse au message. Le billet de port payé par l'expéditeur

préfigurait le timbre-poste, lequel sera officiellement mis en service

pour la première fois en Angleterre en 1840!

Jean-Jacques Renouard de Villayer serait-il l'inventeur du timbre-poste?

Certaines personnes le pensent même si l'histoire postale

n'aura pas retenu son nom comme l'inventeur de cette petite vignette

qui nous est familière! Aujourd'hui il ne reste malheureusement

plus qu'un seul exemplaire de ces billets de port payé.

petite-poste-parishôtel de VILLAYER 31 rue des Ursulines Saint-Germain-en-Laye

© sGc

 

 

 


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